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  • Photo du rédacteurWilfried Armel Mabondzo
« Tant que nous ne faisons que creuser des écarts entre ceux qui sont possédants et ceux qui sont démunis, nous aurons l’insécurité, la guerre et les conflits. Mon souhait est que notre société devienne plus égalitaire, plus juste, plus inclusive ». Juanita Westmoreland Traoré, 2019.

Première femme noire à avoir accédé à la magistrature au Québec en 1999 (Cour du Québec), l’honorable Juanita Westmoreland-Traoré, originaire de Guyana, est une figure emblématique pour l’égalité et l’inclusion des femmes et des jeunes racisés au Québec. Elle a longtemps travaillé dans le milieu juridique et laissé une empreinte indélébile dans divers organismes comme l'Office de protection des consommateurs du Québec, la Commission canadienne des droits, le Congrès des femmes noires du Canada dans son ensemble où elle était conseillère légale et le Centre communautaire des noirs, en plus d'avoir été doyenne de la Faculté de droit de l'Université de Windsor. Elle devint de facto la première femme noire à occuper un poste de doyenne d’une faculté au Canada.

Autant dans ses études que dans ses écrits, madame Juanita Westmoreland Traoré est très engagée dans la lutte contre la discrimination. Pour elle, il faut continuer de favoriser le rapprochement et l’intégration, et ce, pour pouvoir vivre dans une société encore plus harmonieuse : « Tous les individus doivent avoir leur chance et on ne doit jamais rien tenir pour acquis ». Ce qui justifie ici de nombreux prix obtenus dans le domaine de la lutte pour les droits et libertés de personnes opprimées. La Médaille du Barreau de Montréal lui avait été attribuée par le Conseil, après consultation de la Conférence des anciens bâtonniers pour sa réelle contribution à la cause de la justice au Québec.

Dans le cadre de la commémoration du mois de l’histoire des noirs sur l’ensemble du territoire québécois en général et sur la Côte-Nord en particulier, madame Traoré se présente, tant par son engagement que par sa lutte pour l’inclusion, une figure de proue pour la communauté noire, mais aussi pour l’ensemble de la communauté juridique canadienne.

  • Photo du rédacteurU. Bounguili

Dans l’Histoire du peuple noir, on est obligé d’évoquer ses penseurs émancipateurs. Parmi eux, le nom de Frantz Fanon revient en très bonne place. Né martiniquais et mort algérien, ce psychiatre de formation, élève du poète Aimé Césaire deviendra un intellectuel engagé militant notamment pour l’émergence des peuples colonisés en général et de l’Afrique en particulier.

C’est avec son premier ouvrage Peau noir, masques blancs (Seuil, 1952) que Frantz Fanon se fait connaître. Dans cette œuvre, il examine en profondeur le mal-être existentiel du colonisé notamment la haine de soi. À partir de ses observations en psychiatrie, mais aussi dans les écrits des auteurs noirs, il identifie un certain nombre de complexes engendrés par la colonisation : idéalisation du monde blanc, reniement de soi, complexe d’infériorité.

Engagé pendant la Seconde Guerre mondiale pour défendre la liberté et la France contre le nazisme allemand, il juge utile de défendre ensuite les autres peuples colonisés, car il ne s’explique pas que la France clame son amour pour la liberté, mais que dans le même temps elle refuse la liberté à d’autres peuples.

C’est ainsi qu’il va adresser une lettre de démission aux autorités françaises pour renoncer de servir la. Il va dans le même temps se ranger du côté du peuple algérien qui se bat pour son indépendance vis-à-vis de la France.

Banni par la France, il obtient la citoyenneté algérienne et se consacrera entièrement à défendre la volonté des peuples opprimés, colonisés. Pour lui, après la colonisation, il est urgent de faire émerger une autre humanité.

Alors qu’il est atteint d’une leucémie et qu’il est activement mobilisé en Afrique, continent qu’il a le temps de sillonner, Frantz Fanon trouve tout de même la force d’écrire un autre de ses chefs-d’œuvre à savoir Les Damnés de la terre. Dans cette œuvre qui paraît peu de temps avant sa mort, il indique la voie à suivre pour l’émancipation des peuples sous domination coloniale notamment en Afrique.

Avant même de disparaître, Frantz Fanon a eu le temps de voir sa pensée se propager à travers le monde notamment grâce aux universités américaines qui reprennent ses idées, commentent ses travaux et analysent ses idées.

Dans son mouvement de pensée pour l’émancipation des peuples dominés, Frantz Fanon publiera de nombreux articles politiques pour soutenir l’effort de la guerre de libération algérienne contre la France. Ces écrits ont été rassemblés dans l’œuvre Pour la Révolution africaine. Pour le penseur, l’indépendance de l’Algérie à l’égard de la France devait sonner le début de l’indépendance totale de l’Afrique.

Son œuvre, sa pensée et ses idées sont encore aujourd’hui d’une grande importance étant donné que le colonialisme résiste dans certaines régions du monde et sous des formes diverses et sibyllines.

Si vous appréciez Peau noir, masques blancs de Frantz Fanon, vous apprécierez aussi Peau Rouge, Masques Blancs, Contre la politique coloniale de la reconnaissance de GLEN SEAN COULTHARD

  • Photo du rédacteurMHN-Côte-Nord

Dernière mise à jour : 16 févr. 2022


Originaire de la Nouvelle-Calédonie, ce sont les études qui ont amené Wabé à s’installer sur la Côte-Nord. En effet, il a d’abord étudié en mécanique industrielle à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie.

Puis, lorsqu’il a terminé son baccalauréat professionnel en maintenance d’équipements mécaniques, il a fait le choix de poursuivre ses études à l’étranger. Deux villes québécoises offraient le programme d’étude qu’il désirait suivre; Sept-Îles et Rouyn-Noranda. Son choix s’est arrêté sur la Côte-Nord puisque son cousin prévoyait également y poursuivre ses études.

C’est donc en famille que Wabé a quitté sa terre natale en 2012 et a débuté sa technique en maintenance industrielle au Cégep de Sept-Îles. Wabé s’est rapidement plu sur la Côte-Nord. Étonnamment, à l’exception du froid, la Côte-Nord et la Nouvelle-Calédonie ont plusieurs points de similitude. À Sept-Îles, Wabé a retrouvé la mer, le calme, les grands espaces et les gens simples et sympathiques.

À son arrivée dans la région, Wabé s’est rapidement intégré aux différentes équipes sportives. Durant ses études, il a fait partie de l’équipe collégiale de volleyball, les Voyageurs. Il a également intégré l’AVBSI. Wabé s’intéresse aussi au soccer et au touch football. Son implication sportive lui a rapidement permis de créer des liens avec les gens.

Wabé travaille dur et il est acharné. Il a souvent enchaîné plusieurs emplois à la fois. Durant ses études, il a travaillé au Centre socio récréatif en tant que préposé à l’entretien de la piscine et comme surveillant de bâtiment. Il y a conservé cet emploi après ses études. C’est quelques années après avoir obtenu son diplôme qu’il a été engagé par la Société ferroviaire portuaire de Pointe-Noire (SFPPN). Il y travaille depuis 2019.

Parti initialement de la Nouvelle-Calédoniepour poursuivre ses études, Wabé a également trouvé l’amour à Sept-Îles. En effet, il y a fait la rencontre de Mylène, une nord-côtière d’origine. Les amoureux ont fondé une famille; ils ont eu deux magnifiques filles, Mélodie 7 ans et Simone, 3 ans.

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